Guinée équatoriale : le Projet SEFAC, un outil d’aide à la politique nationale
Le Projet SEFAC peut-il aider les défis auxquels fait face la Guinée Equatoriale ?
Entretien avec le Directeur Général de L’Institut National pour la
Conservation de l’Environnement (INCOMA) sur la question.
Pour combler ces défis, le projet
SEFAC du Programme GMES & Africa (Surveillance Mondiale de l’Environnement
et de la Sécurité en Afrique) dont l’un des objectifs est de contribuer au
développement économique de l’Afrique serait un atout indispensable.
« A l’heure actuelle, les
besoins en données d’observation de la terre sont une grande nécessité dans le domaine environnemental
notamment dans la gestion des bassins versants, la dynamique sur le changement
d’occupation et d’utilisation des sols, la gestion des écosystèmes côtières et
marines, la gestion des mangroves et zones humides, la gestion des écosystèmes
fragiles, les écotones, la gestion d’espèces endémiques, le contrôle d’espèces
invasives, l’identification des zones inondables, la planification urbaine,
etc. ».
Dans cette perspective,
poursuit-il, « le projet SEFAC constitue un avantage en ce qui concerne le
renforcement des capacités pour le suivi des changements d’occupation et
d’utilisation des sols ; le renforcement des capacités pour la meilleure
gestion des aires protégées ; le renforcement des capacités pour la
gestion des écosystèmes ; le renforcement des capacités pour la réalisation des
processus d’audits environnementaux.
En tant que membre du consortium
AGEOS, notre rôle dans le projet SEFAC est de renforcer les capacités des
professionnels et chercheurs de la sous-région Afrique Centrale dans la réalisation
des processus d’audits environnementaux à partir des données d’observation de
la terre, mais également de développer des plaidoiries auprès de notre
gouvernement pour une meilleure prise en considération des sciences de
l’observation de la terre.
La politique nationale doit
considérer que le projet SEFAC n’a pas d’autre objectif que le renforcement des
réseaux des experts des différents pays et des différents utilisateurs, encourager
et faciliter le partage de connaissance à travers les programmes et activités.
Ces activités doivent faciliter l’acquisition des données d’observation de la terre
afin de permettre aux gouvernements de la sous-région Afrique Centrale de prendre
de bonnes décisions en ce qui concerne la gestion des écosystèmes.
Les différents utilisateurs doivent
travailler de façon collégiale avec les points focaux pays. A long terme, le
projet devrait nous permettre d’affiner des cursus de formation plus
approfondis sur les outils d’observation de la terre, ce qui permettra à chaque
réseau ou utilisateur d’avoir une cellule interne bien outillée aux standards
requis».
L’Institut National pour la
Conservation de l’Environnement (INCOMA), est une entité Parapublique Autonome sous tutelle du Ministère de l’Agriculture,
de l’Elevage, des Forêts et de l´Environnement de la République de Guinée
Equatoriale.
Pour plus d’information sur le Programme GMES & Africa et
le Projet SEFAC : sefac-gmes@blogspot.com
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