CONSULTATION NATIONALE : LE COORDONNATEUR DU PROJET SEFAC EN TOURNÉE DANS LES PAYS MEMBRES DU CONSORTIUM AGEOS
C’est sous forme d’atelier de lancement du Projet "Suivi et Évaluation des Forets d’Afrique Centrale (SEFAC)" que ce sont déroulés ces consultations nationales des parties prenantes.
L’objectif majeur de ces rencontres étaient de présenter le projet aux parties prenantes et à la communauté des utilisateurs ; Consolider l’identification des différents besoins des utilisateurs finaux et affiner les mécanismes de distribution des produits et services ainsi que le format pour les utilisateurs finaux ; Identifier les produits et services similaires existants et les mécanismes de leur capitalisation dans le Projet SEFAC ; Adopter une nomenclature et une typologie harmonisée qui intègre les classes d’éléments du paysage à cartographier qui sont communément considérées d’importance majeure pour toutes les parties prenantes.
A Malabo (Guinée Equatorial), les travaux ont été ouverts
par M. Santiago Francisco ENGONGA OSONO,
Sous-Ministre de l'Agriculture, de l'Élevage, des Forêts et de l'Environnement.
Dans son discours d’ouverture, il a rappelé la haute
considération que le Chef de l'Etat attache aux questions environnementales et a
souligné que ce projet de "Suivi et Évaluation des Forêts d'Afrique
centrale” (SEFAC) s'inscrit dans la
dynamique politique actuelle du pays.
Sur le rôle
de INCOMA et ses perspectives pour le Projet SEFAC, M. Antonio Micha ONDO ANGUE, Directeur
Général de l'INCOMA a souligné que l'INCOMA au sein du consortium sert
d'intermédiaire pour les différentes entités de Guinée équatoriale intéressées
par l'utilisation des informations obtenues dans le cadre du Projet SEFAC, pour
ses applications dans ses zones d'intérêt. En conséquence, l'INCOMA a
l'intention de renforcer les capacités techniques dans différents domaines de
l'observatoire des terres pour jouer son rôle en guidant l'administration
publique et privée nationale dans une bonne prise de décision pour la gestion des écosystèmes de la Guinée équatoriale.
A N’Djamena (Tchad), c’est au Centre National de la
Recherche pour le Développement (CNRD) que s’est tenu l’atelier de consultation
des parties prenantes sous le haut patronage de son Excellence Monsieur le
Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation,
représenté par son Directeur de l’Enseignement Supérieur au côté du Président
de l’Université de Moundou.
Ce dernier, tout en saluant l’Union Africaine pour cette
initiative, a rappelé l’absence de ressources humaines dans la sous-région à maitriser
les données spatiales, « C’est pourquoi, l’université de Moundou est
chargée de réfléchir sur le curricula à intégrer dans les Universités d’Afrique
Centrale afin de corriger cette carence » a-t-il déclaré.
Dr REOUNODJI Fréderic, le Directeur de l’Enseignement
Supérieur quant à lui a expliqué qu’un tel projet vise une animation
scientifique, une mise en cohérence des pôles de recherche, la conduite d’une
démarche pédagogique et transdisciplinaire, la capitalisation croisée des
données de télédétection et leurs valorisations, d’où l’intérêt de cet atelier
d’information et d’échange.
A Gitega (Burundi), l’atelier a été ouvert par le Directeur
Général de l’OBPE. Dans son discours d’ouverture, il a noté que le Programme
GMES & Africa entre en ligne droite avec l’ODD numéro 15 de l'Agenda 2030 portant sur la « Vie
terrestre ». « L’utilisation des données de la terre va nous aider à
prendre de meilleures décisions quant à la gestion de nos ressources
naturelles, en fournissant des informations basées sur les données
tangibles. » a-t-il affirmé.
En concluant cet atelier, le présentateur n’a pas manqué de
souligner les défis majeurs qui ont émaillé des travaux de groupes à savoir : l’absence
d’outils et matériels adaptées de collecte des données, l’insuffisance des
données répondant aux normes, les données non standardisées, la non maîtrise efficace
de l’outil Trends.Earth, les faibles opportunités de vulgarisation des
résultats du rapport.
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