Le soutien gouvernemental à cette initiative est de mise

 


Le rôle du gouvernement dans la thématique "Formation et Renforcement des capacités" du secteur des sciences de l’observation de la terre est crucial. le Professeur Djangrang Man-na dans cet entretien nous en dit plus


Si vous avez un message fort à adresser à nos gouvernements et aux différents utilisateurs, que diriez-vous ? 
Le large éventail d'actions proposées le programme SEFAC exige un travail des partenaires à différents niveaux de l’individuel au gouvernemental en passant par les agences nationales. L'importance du soutien gouvernemental à cette initiative et à toutes les actions en découlant est de mise.
Les recommandations qu’on peut formuler se rangent dans deux catégories très distinctes qui nécessitent l’implication des différents partenaires.

"Réorganiser l’enseignement des sciences d’observation de la terre"
Le premier type de recommandations exige des actions à moyens et longs termes, et porte essentiellement sur « la façon de réorganiser » l'enseignement des sciences d’observation de la terre en considérant les programmes, le contenu des formations, les équipements et les centres d'excellence. Ces actions impliquent les acteurs politiques et éducatifs avec des financements importants.

 "Renforcer les réseaux et briser l’isolement des chercheurs et enseignants-chercheurs"
Le deuxième type de recommandations est un ensemble d'initiatives permettant des résultats rapides à court terme grâce aux initiatives de renforcement des réseaux et de réactivation qui peuvent se focaliser sur les programmes et activités. Ces activités doivent s'attacher à faciliter la participation des géoscientifiques de la sous-région d’Afrique Centrale.
En ce qui concerne les initiatives à court terme, la première priorité consiste à briser l’isolement des chercheurs et enseignants-chercheurs en renforçant les réseaux. Cela peut être réalisé en améliorant les contacts au sein du tout nouveau réseau créé par le projet SEFAC et en l'enrichissant avec les réseaux existants.

"Atteindre les standards internationaux : réorganiser les cursus universitaires des pays de la sous-région et enseigner multi-disciplinairement les sciences de l’observation de la terre"
L’amélioration des liens entre les utilisateurs et les universités peut être initiée, mais exigera un engagement à long terme des deux côtés. Une focalisation sur des formations en lien direct avec des emplois pour les étudiants constituerait une avancée au même titre que l’amélioration de l’accès aux moyens analytiques des utilisateurs. Ces priorités doivent être prises en compte par le projet SEFAC, utilisateurs et universités afin de bénéficier mutuellement des progrès réalisés. Le but à long terme de la réorganisation des cursus universitaires des pays de la sous-région d’Afrique Centrale devrait d’atteindre les standards internationaux et d’enseigner multi-disciplinairement les sciences de l’observation de la terre décrites à partir des engagements des gouvernements et des réseaux établies sur le court terme.
Nous vous remercions!

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